Bien-être : Les bienfaits d’une plante dans votre intérieur

Le PNUE (Union nationale des entreprises paysagères) a lancé une étude bibliographique sur les différentes études sur les bienfaits des plantes d’intérieur pour notre santé. Il met en évidence les multiples avantages des plantes et a été confié à Sandrine Manusset, sociologue de l’environnement et du développement durable. En outre, les travaux de Wolverton pour la NASA aux États-Unis et le programme Phytair en France ont mis en évidence les qualités purifiantes des plantes d’intérieur dans des conditions expérimentales, il semble que celles-ci aient aussi des impacts psychologiques et sociaux. Cette vision holistique des bienfaits des plantes sur la santé physique et mentale pourrait conduire à des principes pour le développement d’espaces professionnels, en particulier les bureaux ou les aires d’accueil.

Je propose un article détaillé sur les bienfaits des plantes pour notre santé et notre bien-être .

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Contenu

  • 1 Comment fonctionne la purification de l’air des plantes 2 Qui plantes
  • d’intérieur à choisir de nettoyer l’air
  • 4 Les actions des plantes d’intérieur sur les symptômes de la « maladie du bureau »
  • 5 L’impact des plantes sur l’homme : études et résultats
  • 6 L’impact des plantes sur notre bien-être
  • 7 Quelques règles de planification pour vos plantes d’intérieur
  • 8 Les avantages potentiels des plantesIntérieur dans les bureaux
  • 9 Pour résumé voici une vidéo sur le sujet
  • 3 Plantes d’intérieur : un élément clé pour notre bien-être

Le fonctionnement de la purification de l’air par les plantes

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L’ action purifiante des plantes repose essentiellement sur le principe de la phytorestauration , qui implique des processus tels que la phytoextraction (où les polluants sont dégradés) et la phytoaccumulation (où ils sont stockés par la plante).

La capture des polluants par les plantes implique deux mécanismes : l’échange gazeux via les stomates foliaires à l’avion, ou le transit à travers le substrat au niveau du système racinaire. Cependant, le rôle des micro-organismes est essentielle dans le processus de purification et l’efficacité du complexe du substrat racinaire semble être beaucoup plus grande que celle du système foliaire.

Les facteurs limitant la biopurification sont les paramètres physico-chimiques (T°C, humidité, luminosité…) et le phénomène de saturation, d’équilibre entre les concentrations dans l’air et dans la plante. La capacité d’absorption d’une plante dépend de sa nature, de sa morphologie et de sa surface foliaire, ainsi que des paramètres physiques (vent, température…). Dans la perspective d’une action purifiante, cela implique le renouvellement régulier des plantes. Ficus est la plante par excellence pour atteindre ces objectifs.

Afin de profiter des capacités de purification des plantes, Wolverton donne, dans les conditions expérimentales qu’il a mises en œuvre, la valeur seuil de 1 plante par 9 m2 , ce qui correspond à la surface moyenne d’un salon, chambre, bureau… Cette valeur doit être considérée comme une indication dans la mesure où les concentrations de polluants sont 10 fois plus élevées dans des conditions expérimentales. Mais quelle taille de la plante choisir ? quelle maturité de la plante ? de quelle famille ?… Réponses à la suite du futur programme Phytair III.

Wolverton établit une relation entre les espèces végétales et leur efficacité plus ou moins grande pour 8 polluants. Deux plantes Dracaena marginata et Chlorophytum elatum semblent être les plus efficaces parmi les six (voir tableau). Pour que l’absorption soit aussi efficace dans des conditions réelles où les polluants sont mélangés, il convient donc de combiner plusieurs installations.

Ces conclusions sont conformes à celles du chercheur américain Nowak, qui a démontré, dans ses études sur l’absorption du CO2 libéré par la circulation routière par les feuilles d’arbres, que la capacité de rétention des particules volatiles (poussières) n’est que momentanée : elles sont remises en suspension par la pluie. Dans le cas des plantes d’intérieur, il est nécessaire de dépoussiérer régulièrement les feuilles pour permettre au gaz échange entre l’air et les stomates.

Quelles plantes d’intérieur choisir pour nettoyer l’air

Voici les 6 plantes « désinfectant » les plus remarquables :

Espèces végétales Composés absorbés 2 plantes remarquables dans un « large » spectre d’action Dragmonger

Dracaena marginata Monoxyde de carbone — Toluène — Trichloroéthylène — Xylène — Benzène — Formaldéhyde — CO2 Plante d’araignée

Chlorophytum elatum Benzène — Monoxyde de carbone — Toluène — Formaldéhyde — Xylène — CO2 4 plantes à mi-ombre, remarquables pour leur capacité à absorber des composés spécifiques Fleur de lune

Spathiphyllum Trichloroéthylène — Ammoniac — Benzène — Formaldéhyde — Xylène — CO2 Lierre du diable

Scindapsus aureus — Pothos Benzène — Toluène — Monoxyde de carbone — Formaldéhyde — CO2 Gerbera Benzène — Formaldéhyde — Trichloroéthylène — Toluène — CO2 Marguerite

Marguerite chrysanthème Benzène — Formaldéhyde — Ammoniac — CO2

Plantes d’intérieur : a élément clé de notre bien-être

Les plantes d’intérieur suscitent l’intérêt pour la recherche d’une amélioration de la qualité de l’air dans les bâtiments, qui prend maintenant une nouvelle importance face au défi énergétique. Parce que si un bâtiment étanche est un atout en termes de consommation d’énergie, il crée également un problème lié au renouvellement de l’air ambiant . L’échec dans ce domaine entraîne des symptômes identifiés comme « maladie des bâtiments ».

Mais le développement du mode de vie urbain conduit les gens à passer jusqu’à 70% de leur temps dans ces espaces clos où il existe de nombreuses sources de polluants : chauffage, cuisine, fumage, produits de nettoyage, matériaux de construction, décoration, mobilier… Depuis 2010, l’Observatoire de la qualité de l’air recommande l’utilisation de plantes pour améliorer la qualité de l’air intérieur en milieu domestique, après :

  • la limitation des sources de polluants ;
  • ventilation et ventilation régulière des chambres.

En Norvège, Le professeur Tøve Fjeld a établi, dans des études sur le confort des employés de bureau, que les plaintes concernant des troubles mineurs (maux de tête, sécheresse de la peau, picotements oculaires, etc.) diminuent en moyenne de 23 % lors de l’installation de plantes.

De même, dans le département de radiographie de l’hôpital de radiographie d’Oslo, non seulement les plaintes concernant des troubles mineurs ont diminué en moyenne de 25%, mais la fatigue de midi a également cessé. Lesabsences du travail sont passées de 16 à 6 % . Enfin, l’introduction de plantes a contribué de manière significative à réduire l’odeur des produits chimiques utilisés dans le service. Le département de radiologie est devenu un milieu de travail plus sain.

Les actions des plantes d’intérieur sur les symptômes des « mauvais » bureaux »

Le travail de Virginia Lorh dans un laboratoire informatique et un bureau à Washington a mesuré l’humidité relative et les particules dans l’air. En présence de plantes, l’humidité relative augmente de manière significative de 25 à 30%, atteignant ainsi la valeur minimale recommandée pour la santé humaine et le confort. D’autre part, la poussière — en partie responsable de l’irritation de la toux mentionnée dans le « mal de bureau », est réduite de près de 20% avec les plantes.

Les taux de réduction sont les suivants :

Fatigue — 20% Mal de tête — 30% Maux de gorge et gorge sèche — 30% Toux — 40% Séchage et étanchéité de la peau du visage — 25% L’ impact des plantes sur l’homme : études et résultats

L’ appétit de l’homme pour la plante remonte aux origines de l’humanité. Les auteurs Orians, Wilson, Kaplan et Ulrich associent l’impact positif du contact visuel avec des éléments naturels à un processus psychologique de « récupération du stress » hérité de notre ancêtre Homo sapiens sapiens. Selon la théorie de l’évolution, près de deux millions d’années de développement dans l’environnement naturel ont laissé des empreintes biologiques et génétiques. Wilson parle de « biophila », tandis que pour Wohlvolonté, un contact positif avec la plante est le résultat de conditionnement culturel.

Dès les années 1970, Conklin a mis en évidence la relation symbiotique entre les humains et les plantes dans une expérience hospitalière psychiatrique. Les patients qui apprécient les plantes à fleurs pendant les repas mangent plus ( 11%), passent plus de temps à table ( 21%) et parlent plus avec leurs voisins ( 33%). Tant d’indicateurs de réduction du stress !

Le professeur Lohr a démontré l’impact positif des plantes sur la concentration, la vitesse d’exécution et le niveau de stress lors des tests informatiques. En présence de plantes, leur pouls, leur tension artérielle et leur conductivité cutanée sont revenus plus rapidement à la normale. Ils ont corrigé leur travail plus rapidement, leur productivité augmentant de 12%.

En Bavière, Engelbert Kötter a constaté que les usines placées dans des bureaux amélioraient la perception des employés de leur bien-être, augmentant ainsi le facteur de confort. Ces perceptions comprennent : l’atmosphère plus agréable grâce à une humidité accrue, un environnement plus frais, les personnes qui se sentent moins stressées et travaillent perçu comme plus humain. Ces améliorations ont un impact sur la chaîne parce que les employés heureux = meilleurs résultats = patrons heureux.

Enfin, les personnes plus détendues et moins stressées sont moins sujettes à des positions conflictuelles. Par rétroaction, dans une atmosphère où les conflits sont moins fréquents, les individus sont moins exposés au stress.

L’ impact des plantes sur notre bien-être

Les plantes d’origine biologique ou culturelle représentent une transposition des relations humaines et de la dynamique sociale. Mettre une plante dans une pièce permet d’humaniser cette pièce. Rubin démontre l’impact positif des peintures représentant des paysages naturels lors des examens médicaux, tandis que Kuo et Taylor prescrivent d’installer un bureau d’enfant hyperactif près d’une fenêtre avec vue sur le jardin.

Cette présence peut prendre la forme de plantes, de représentations iconographiques ou de murs peints en vert. La combinaison de plusieurs moyens est intéressante pour bénéficier des effets écologiques et psychosociaux. Le le choix des espèces (feuilles rondes/pointues, avec/sans fleurs…) peut être corrélé avec le principe de gestion.

En mars 2018, 60 % d’entreprises françaises étaient implantées en open space. Ces bureaux ouverts et encombrants présentent un certain nombre d’inconvénients tels que le bruit, le manque de vie privée… une organisation souvent stressante et une productivité réduite pour les travailleurs.

L’ organisation des bureaux est à la fois un outil de gestion et de communication. Un environnement de travail de qualité garantit le bien-être et la productivité des travailleurs, mais les choix de mise en page reflètent également l’image de marque de l’entreprise. L’organisation de l’espace, l’efficacité au travail et la créativité des employés sont intimement liés et reposent sur trois axes :

  • l’ appropriation des espaces ;
  • le déploiement d’échanges entre les personns,
  • l’ intégration technologique ;

Quelques règles de mise en page pour vos plantes d’intérieur

Pour répondre aux besoins psychosociologiques des travailleurs et leur permettre d’optimiser leur performance, Sandrine Manusset met en place pour créer un cadre de qualité :

  • 1 plante pour 10 m2 par personne : correspondant à l’échelle d’action des plantes (selon Wolverton) et à la surface de bureau minimale par personne (selon Actinéo)
  • Si 1 plante représente 1 personne, plusieurs plantes représentent un groupe : ce symbole nous permet d’apporter des concepts de travail d’équipe, de convivialité, d’échanges…

Les avantages potentiels des plantes d’intérieur dans les bureaux

Impacts écologiques :

  • Absorption des composés chimiques émis par les meubles et les matériaux de construction (bureaux MDF, tapis, peintures au glycéros)
  • Augmentation de l’humidité relative
  • Contrôle de la température ambiante
  • Diminution des particules volatiles
  • Diminution des symptômes de « maladie du bureau »
  • Augmentation de la luminosité ambiante
  • Réduction du niveau sonore moyen

Impacts psychologiques :

  • Réduction du stress
  • Vecteur pour la propriété du lieu de travail et la personnalisation du bureau
  • Augmentation perception du bien-être et de la productivité en diminuant l’état de stress et en améliorant la capacité et la rapidité de réponse

Impacts sociaux internes :

  • Socialisation des espaces de travail
  • Création de lieux propices aux échanges (la plante étant un vecteur fort de dynamique sociale qui régule les tensions sociales)
  • Amélioration des conditions de travail
  • Accroissement de la créativité et de la capacité d’innovation des travailleurs
  • Organisation des fonctions spatiales (réception, bureaux, réunions…)
  • Outil de gestion

Impacts sociaux externes :

  • Outil de communication sur les valeurs de la modernité, de la responsabilité et de l’innovation, renforcé par le choix des espèces et l’arrangement (pots, alignement, mur végétalisé)
  • Participation à la stratégie de développement durable de l’entreprise
  • Accroître l’attractivité des entreprises pour les employés
  • Répondre aux attentes des gens en matière de nature (enjeu sociétal)

Pour résumer ici est un vidéo sur le contenu