Est-ce que le streptocoque est contagieux ?

Qu’ est-ce que c’est ?

Autrefois appelées maladies vénériennes, les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont diversifiées et ne cessent de croître.

La fréquence élevée des maladies sexuellement transmissibles (MST) est liée à l’évolution de la moralité, au taux de déplacement humain et à l’émergence de nouvelles maladies. Bien que des traitements appropriés existent souvent, le besoin absolu de prévention a été mis à jour par la tragédie du sida.

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Les MST sont dues à divers agents infectieux et parfois associés. La syphilis, une fois le fléau, diminue, grâce à la prévention et au traitement antibiotique. La gonorrhée ou la maladie gonococcique est toujours courante aujourd’hui. Les mycoses ou candidose représentent 25% des infections génitales. Peu agressif, mais très ennuyeux, peu transférable mais récurrent beaucoup comme, ils proliférent. Certaines conditions climatiques (chaleur, humidité), certains traitements (antibiotiques, traitements hormonaux, pilules) favorisent leur déclencheur. Ensuite, en raison du déséquilibre de la flore de défense normale du vagin, les mycoses ont une forte tendance à répéter, sans le fait que les rapports sexuels sont toujours impliqués.

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Infections microbiennes

Les infections microbiennes, associées à divers germes, parfois associées, occupent la deuxième place dans leur fréquence.

Certains germes sont des hôtes communs du vagin (saprophytes), et c’est leur multiplication excessive qui les rend agressifs (pathogènes). Les plus communs sont les gardnerellas, les mycoplasmes, les streptocoques et les entérocoques. Les colibacilles de l’intestin ou des voies urinaires ne sont pas rares, comme les staphylocoques qui sont propriétaires de la peau.

L’ infection à Gardnerellas est bénigne. L’infection à mycoplasmes est responsable de la vaginite, ainsi que de l’urétrite chez les deux sexes, ou même des infections des voies urinaires élevées. Fortement contagieuse, elle répond très bien au traitement. L’infection liée aux streptocoques B est dangereuse en fin de grossesse, car elle est transmise au nouveau-né.

Les infections à Chlamydia trachomatis ont une place particulière dans les ITS. La présence de cet agent infectieux est anormale, que ce soit dans le vagin chez les femmes ou dans l’urètre chez les hommes et les femmes. Il peut rapidement obtenir l’organe génital supérieur chez les deux sexes, et/ou les voies urinaires, ou même le péritoine.

Salpingite (inflammation des tubes) chez les femmes, épididyme ou maladie de la prostate chez les hommes est tourmentée en raison de la menace de conséquences pour la fertilité future. Chlamydia trachomatis sont donc traçables avec un dépistage ciblé : cas de vaginite chez les jeunes filles ou chez les femmes en âge de procréer. Un traitement antibiotique est nécessaire pour le (s) partenaire (s).

Trichomonas vaginalis est un parasite fréquent, responsable de la vaginite et urétrite chez les deux sexes. Le traitement est très efficace.

Les maladies virales

Les virus ont actuellement une place prépondérante : le sida et l’herpès, bien sûr, mais aussi :

Papillomavirus (VPH) fréquents et très contagieux. Le plus souvent bénigne, mais ils nécessitent une surveillance à long terme des partenaires, car certains types de papillomavirus sont impliqués dans l’émergence de lésions précancéreuses du col de l’utérus. L’importance du dépistage des frottis cervico-vaginaux est donc comprise.

Le virus de l’hépatite B est un exemple de MST qui peuvent se propager à partir du système reproducteur chez les deux sexes. Sa cible est le foie, mais l’organisme entier est affecté. L’hépatite B peut être très grave ou mortelle. Il y a peu d’armes thérapeutiques disponibles. Par conséquent, la prévention est essentielle : porter des préservatifs et vacciner autant que possible.

D’ où vient cela ?

Maladies sexuellement transmissibles sont liés à des germes qui « échangent » pendant les rapports sexuels.

La flore défensive naturelle du vagin (bacilles Doderlein) peut être altérée ou détruite. Le pH vaginal peut varier. Les microbes, présents en petits nombres et inoffensifs à l’état normal, commencent alors à se multiplier. Dans d’autres cas, des germes inhabituels et agressifs se trouvent dans le tractus génital. Ces microbes sont échangés pendant les rapports sexuels. Les défenses naturelles du vagin sont dues à son hydratation et à son acidité sa flore microbienne protectrice (bacille Doderlein), qui provoque une multiplication prématurée des germes banaux (entérocoques, colibacilles) ou des levures (par exemple candida albicans, agent du champignon le plus commun dans le climat tempéré).

La présence d’agents infectieux tels que le gonocoque ou la chlamydia trachomatis dès le début est anormale. Ceux-ci sont échangés en infectant sexe et colonisera les voies génitales et/ou urinaires chez les hommes ou les femmes. Les virus se comportent d’abord de la même manière pour certains (sida, virus de l’hépatite B), mais ils peuvent ensuite quitter les voies génitales, urinaires ou anales et pénétrer dans le corps.

De localisée, l’infection est généralisée

L’ infection sexuelle peut donc être bénigne (mycoses), sévère (chlamydiae trachomatis), sévère (hépatite B) ou potentiellement mortelle (sida).

D’ autres virus, les papillomavirus (VPH), n’ont pas ce pouvoir pathogène. Mais les agents infectieux passent à travers la peau ou le contact sexuel muqueux (vulve, pointe du pénis, région anale), ils migrent ensuite dans les organes reproducteurs féminins, dans l’urètre, dans le canal anal. bénignes en général, mais très contagieux, ils nécessitent une surveillance à long terme, car certains types de papillomavirus sont impliqués dans l’émergence du cancer du col de l’utérus ; d’où l’importance du col de l’utérus frottis de dépistage chez les femmes ou urétral chez les hommes.

Comment ça marche ?

Les MST sont transmises par des rapports sexuels non protégés par l’échange d’agents infectieux dans les voies génitales, anales et/ou urinaires.

réservoirs de germes (microbes, levures, virus) sont les organes génitaux féminins et l’urètre chez les femmes. Chez le mâle, ce sont les voies spermatiques qui transmettent le sperme et l’urine. Chez les deux sexes, la peau environnante (périnée) et la muqueuse anale sont également des réservoirs de germes. Les

MST chez les femmes

Les infections microbiennes provoquent rapidement des pertes vaginales anormales, trop abondantes, colorées, même purulentes, irritantes ou démangeaisons. La vulve est rouge, enflée, les brûlures pendant la miction y sont très souvent associées. Les rapports sexuels sont douloureux. À l’examen, le vagin est enflammé. C’est la vulvo-vaginite avec souvent urétrite et/ou cystite.

En cas de distribution à les tubes, l’avertissement est donné dans les cas aigus en raison de douleurs dans le bas-ventre, de la fièvre, des nausées et un malaise général. Dans certains cas, les infections vulvo-vaginales peuvent polluer les glandes à l’entrée du vagin : l’apparition d’un abcès juxta-vaginal (bartholinite).

Les mycoses sont bénignes, même si l’inconfort local est marqué : des pertes vaginales épaisses, des démangeaisons et un gonflement de la vulve sont associés, souvent avec de l’inconfort lors de la miction.

Dans le cas de l’infection par le papillomavirus (VPH), l’incubation est lente, de 3 semaines à 3 mois. Ensuite, de petites verrues blanchâtres apparaissent sur la vulve, et parfois sur la région anale : ce sont les condylomes acuminés, les vieux « carcarbbles ». Très contagieux, les papillomavirus peuvent atteindre le vagin et le col de l’utérus. Ils seront traités de près et la surveillance sera étendue, car certains types de virus du VPH sont impliqués dans le développement du cancer du col de l’utérus.

Pour l’herpès et le sida, reportez-vous aux articles sur l’herpès et le sida (voir aussi).

Les ITS chez les humains

Les maladies microbiennes provoquent des écoulements urétraux et des douleurs en urinant : c’est l’ancien « pipi chaud », le plus souvent causé par le gonocoque, l’agent de la gonorrhée. L’alarme est claire. Mais l’infection peut se propager au tractus génital profond et à la prostate. Tous les microbes banaux peuvent être impliqués dans cela, mais c’est la chlamydia trachomatis que l’on sera le plus suspect.

Les mycoses ne sont pas très agressives. Rougeur, irritation et gonflement de la pointe du sexe accompagnée de prurit sont les symptômes habituels de cela.

Quant aux papillomavirus, ils atteignent les hommes et les femmes si souvent. Ils provoquent des condylomes acuminés (crêtes de coq) sur le gland du pénis, du prépuce, de la zone anale. Ils peuvent se propager au canal anal et à l’urètre. Le sperme forme alors un réservoir caché de virus. Il est Par conséquent, il est nécessaire d’examiner l’urètre ou au moins faire des frottis urétraux.

Dans tous les cas, les infections à VPH nécessitent un traitement attentif et une surveillance à long terme pour prévenir les rechutes et la contamination insidieuse des partenaires.

Quels risques ou facteurs aggravants ?

Les facteurs de risque sont liés au comportement sexuel. Les facteurs aggravants dépendent de l’association de diverses pathologies et du terrain.

L’ évolution des comportements sexuels (rapports sexuels précoces, partenaires multiples, bisexualité) rend les partenaires plus vulnérables aux MST. En dépit de plus en plus d’agents thérapeutiques efficaces que par le passé, l’apparition de nouvelles maladies, dont le sida, apparues en 1980-1981, a mis en évidence la nécessité d’une prévention vigilante et infatigable. Le comportement sexuel a évolué de manière significative. La précocité des premières relations, les partenaires multiples, la bisexualité, présentent des voyages lointains et rapides à un niveau personnel et conduisent à une propagation spectaculaire des MST. Ces nouveaux facteurs et le sentiment de sécurité des drogues modernes se sont opposés à la génération 1980, qui a été témoin de la montée du sida avec peur.

Une arme : la prévention

Dans le domaine des MST, il est nécessaire d’admettre par tous les moyens informatifs et de transmettre que la seule arme est la prévention. Même si des progrès sont réalisés dans le domaine thérapeutique, l’utilisation des préservatifs reste une condition préalable absolue. De même, lorsque la vaccination est possible, elle doit être conseillée (lutte contre l’hépatite B).

Certaines personnes doivent être particulièrement vigilantes pour elles-mêmes et pour leur entourage :

comportement sexuel à risque  : nomadisme sexuel, bisexualité, très jeunes qui ne sont pas encore clairement conscients du danger, ou qui, mal informés, confond la contraception précautions avec la prévention des MST ;

immunosuppression , que ce soit une conséquence du sida ou des médicaments (immunosuppresseurs prescrits pour la transplantation rénale, hépatique ou cardiaque) ;

diabète , ce qui affaiblit les défenses ;

grossesse , qui est exposé au risque de la mère et de l’enfant infectieux.

La prévention et les soins seront encore avancés en cas de problèmes socioéconomiques : incertitude, exclusion, malnutrition et personnes déplacées. C’est dans ces cas que surviennent des maladies opportunistes qui aggravent la maladie actuelle. Enfin, le traitement doit être strictement observé, sinon les rechutes seront inévitables.

Comment vivre avec ?

Il s’agit de mesures visant à éviter les MST ou à limiter leur fréquence et/ou leur gravité.

Dans la vie quotidienne, Mesures simples pour lutter contre les MST, tels que le mode de vie et les préservatifs. Le transfert de Les ITS dues à des seringues contaminées doivent également être contrôlées lors de l’utilisation d’agents injectables. Dans le domaine médical, la vaccination contre l’hépatite B et toutes les mesures visant à prévenir la transmission des virus par le sang doivent être encouragées (il n’existe actuellement aucun vaccin contre l’hépatite C et le sida). Le mode de vie exige que vous soyez conscient des risques, de sorte que vous pouvez suivre des règles d’hygiène simples et changer votre comportement. Malheureusement, les campagnes de prévention restent insuffisantes.

L’ utilisation de préservatifs

La première précaution est de porter des préservatifs. Actuellement, malgré les trithérapies, le sida demeure une maladie très grave ; certaines MST menacent encore la fertilité, et les infections à papillomavirus, généralement bénignes, interfèrent parfois avec l’apparition du cancer du col de l’utérus.

Tous les acteurs impliqués dans la prévention des MST sont préoccupés par la baisse constante des ventes de préservatifs pendant des mois.

Autres Précautions

Il est nécessaire de vous protéger toujours, beaucoup plus pendant la menstruation : le sang est un milieu de croissance idéal pour les germes. Il est indispensable de ne pas oublier les tampons dans le vagin, changeant souvent le tampon pendant la menstruation, de ne pas porter un tampon pour aller à la piscine. Les femmes ne devraient pas faire des toilettes internes vaginales avec des savons ou des désinfectants qui détruisent la flore naturelle défensive.

Pour prévenir les champignons et leur rechute, il est nécessaire d’éviter les pantalons serrés, les sous-vêtements en tissus synthétiques, les gels parfumés ou trop acides et le savon et signaler au médecin Procédures actuelles : antibiotiques, pilules fortement dosées, médicaments immunosuppresseurs.

Pour les MST qui se propagent dans le corps ou qui sont transmises par le sang, les mesures de prévention doivent ne jamais échanger des seringues contaminées lors de l’utilisation de drogues injectables. Professionnels en les soins de santé sont tenus de protéger leurs patients et de se protéger : utilisation de seringues jetables et d’équipements stériles jetables si possible, porter des gants de protection, etc.

Vaccination contre l’hépatite B

À l’ heure actuelle, seul le vaccin efficace contre l’hépatite B est disponible. Cette vaccination est obligatoire pour les professionnels de la santé. Il est fortement recommandé pour tous les groupes à risque : voyageurs dans les pays endémiques, jeunes, points de risque (nomadisme sexuel, bisexualité).

Quel traitement ?

Le traitement dépend de l’agent infectieux et doit s’appliquer

au (s) partenaire (s).

Le traitement des MST devrait être mis en œuvre rapidement. Une observation stricte est essentielle pour guérir le patient et son (s) partenaire (s), pour prévenir les rechutes et la propagation des MST.

Agents microbiens

Dans la mesure du possible, on tente d’identifier le germe responsable est (interrogatoire, examen, évaluation de laboratoire).

Les mycoses réagissent très bien aux produits azotés, aux œufs intravaginaux, aux crèmes pour les soins externes. Les rechutes se produisent souvent, même si le partenaire n’est pas impliqué. Il est nécessaire de renouveler les traitements locaux et toujours restaurer la flore de défense naturelle. Dans certains cas, la voie orale est également utilisée : diabète, candidose intestinale, terrain immunodéprimé.

La trichomonase est sensible aux traitements oraux (imidazot). Chez les femmes, un traitement local est administré. Un deuxième remède mois plus tard est nécessaire pour prévenir les rechutes. L’alcool est interdit pendant le traitement (nausées, vertiges).

Chlamydia trachomatis

Les germes banaux sont sensibles aux antiseptiques locaux : lotions, comprimés, œufs. Les antibiotiques ne sont associés que si le sol est vulnérable (grossesse tardive avec risque d’infection néonatale, diabète, immunosuppression).

Virus

Ils posent des problèmes particuliers. Les papillomavirus, si souvent, doivent être traités avec soin, et les porteurs de virus, même guéris, seront soumis à une surveillance à long terme.

Les condylomes externes (acuminés) sont traités avec des crèmes ou des lotions (podophylline…), de l’azote liquide ou du laser en fonction du degré de lésion.

Les condylomes internes (urètre, vagin, anus) sont traités par évaporation au laser. Dans certaines lésions du col de l’utérus, recourir à la chirurgie : résection sur le manche diathermique.

Cas spéciaux

La maladie gonococcique, due au gonocoque, l’agent de la gonorrhée, nécessite de fortes doses d’antibiotiques. Deux recherches bactériologiques consécutives après le traitement permettent de récupérer. Maladie veinérienne, il impose un examen systématique de la syphilis associée.

Syphilis, par exemple, le type de maladie vénérienne est traitée dans un autre article, ainsi que Infection bartholinite des glandes de Bartholin (voir aussi).

En cas d’infection par des microbes ou des virus sexuellement transmissibles, les signes locaux d’inflammation (rougeur, douleur, gonflement) doivent être traités et toujours restaurer une flore de défense naturelle. Il est nécessaire d’insister sur la nécessité d’un traitement du (s) partenaire (s), ainsi que d’expliquer le comportement thérapeutique et psychologiquement soutenir les personnalités fragiles.

Vos questions

Comment ai-je attrapé cette infection ?

Très probablement, par des rapports sexuels. Mais dans certains cas, une infection voisine peut être impliquée : infection des voies urinaires, candidose intestinale.

C’ est sérieux ?

La gravité dépend de l’agent infectieux. Dans la plupart des cas, il s’agit d’infections bénignes qui répondent très bien au traitement. Parfois, l’infection est inquiétante (chlamydia), sévère (hépatite B) ou même très sévère (SIDA).

Est-ce que c’est contagieux ?

Oui, par définition, les MST sont « contagieuses ». Mais le terme exact est « transmissible », car seuls les rapports sexuels et/ou le sang transmettent la maladie.

Dois-je informer mon (s) partenaire (s) ?

Oui, dans la mesure du possible, pour qu’ils soient traités.

Le traitement prendra-t-il beaucoup de temps ?

Pour les infections banales, le traitement est simple et court. Il existe actuellement de nombreux traitements « à dose unique ». Mais si le germe est agressif, alors le traitement durera plus longtemps. Et surtout une surveillance est nécessaire dans certains cas : infections à chlamydia, condylomes…

Devrions-nous nous protéger pendant le traitement ?

Oui, vous devriez éviter les rapports sexuels ou vous protéger pendant la durée du traitement et demander au (s) partenaire (s) de faire de même.

Ai-je besoin d’un solde ?

Un simple examen est souvent suffisant pour diagnostiquer, mais en cas de doute ou si nous craignons agressif germes (chlamydia en particulier) méthodes de laboratoire (PCR, examen bactériologique) identifier le germe en question et, si nécessaire, tester sa sensibilité aux antibiotiques. Les tests sanguins (sérologie) montrent si nous avons déjà été en contact avec la chlamydia trachomatis, le virus de l’hépatite B et bien sûr le virus du SIDA et la syphilis.

Dois-je craindre les rechutes ? Comment les éviter ?

Les rechutes sont liées à la transmission de l’agent infectieux. Rendre le partenaire accepter le traitement et porter des préservatifs sont les meilleurs moyens de les éviter. Mais dans certains cas, l’agent infectieux échappe au traitement et à la récurrence de l’infection, ou, sans les rapports sexuels, l’infection rechute : c’est le cas des mycoses.

Quels sont les risques de stérilité ?

Aucun dans la plupart des cas. Mais la vigilance est nécessaire dans le cas des infections à chlamydia, la maladie gonococcique et toutes les infections qui sont capables de transmettre aux organes génitaux supérieurs ou profonds (les deux sexes peuvent être menacés d’infertilité).

Je suis enceinte, quels sont les risques pour mon bébé ?

Certains agents infectieux sont craignés au cours du dernier trimestre de la grossesse, car ils peuvent causer des infections néonatales (streptocoque B en particulier, ainsi que d’autres microbes et virus, y compris l’herpès). Peu de moyens de MTS peuvent atteindre le nouveau-né pendant la grossesse, mais il y a des exceptions (y compris le virus du sida).

ITS et cancer du col de l’utérus

Parmi les MST, les infections virales du papillomavirus (VPH) interfèrent avec les cofacteurs dans l’émergence du cancer du col de l’utérus.

La transmission sexuelle des infections virales à papillomavirus (VPH) en fait les MST les plus courantes dans les pays développés. Il y a environ une centaine de papillomavirus, dont une vingtaine a un tropisme (attraction) pour les régions anogénitales et les voies. Dans la grande majorité des cas, les lésions sont bénignes. Mais deux types de papillomavirus (16 et 18) sont impliqués dans l’apparition de certains cancers du col utérin. C’est la population jeune, âgée de 16 à 25 ans, qui est la plus touchée. Mais l’infection virale ne donne pas toujours de petites verrues (condylomes acuminés) qui sont facilement détectées sur les zones anogénitales.

De nombreuses formes ne seraient pas claires : lorsque les femmes ont des condylomes internes (vagin, col de l’utérus) ou un véritable cancer du col de l’utérus, 60 à 70% des porteurs du VPH sont détectés chez leurs partenaires masculins.

Recherche de lésions internes doit être réflexe s’il y a des condylomes acuminés :

• lésions vaginales et cervicales sont visualisées par colposcopie (examen du col de l’utérus avec une loupe) et seront échantillonnés ;

• lésions de l’urètre chez l’homme doivent être fouillées par péniscopique ;

• Blessures du canal anal devrait être recherché chez les deux sexes par anuscopage.

Le rôle du dépistage des frottis

Les frottis du dépistage ont beaucoup d’intérêt : frottis cervico-vaginaux chez les femmes, frottis urétral chez les hommes. Ces frottis permettent de détecter au microscope des cellules typiques (koilocytes), infectées par le virus, mais leur présence n’est pas constante. Si nécessaire, des méthodes sont utilisées pour identifier les types viraux par biologie moléculaire.

Bien que l’oncogénicité (cancérogène) des virus du VPH de type 16 et 18 soit bien établie, elle est également basée sur des cofacteurs. Le tabac et les hormones jouent un rôle. Certaines zones dites de « jonction » ou de tissu transitoire sont plus vulnérables (col de l’utérus, endocol, anus, rectum). Le statut immunitaire du sujet compte beaucoup, avec l’agressivité du virus du VPH est plus grande chez les personnes immunodéprimées (patients atteints du sida, les personnes qui ont transplanté ont subi). Les virus du VPH font alors partie des maladies dites « opportunistes ».

Quant à l’évolution des lésions créées par les virus du VPH de type 16 et 18, elle n’est rapide que dans certains cas (combinaison de cofacteurs, immunosuppression). En général, des mois ou même des années passent avant que les lésions précancéreuses du col de l’utérus (dysplasie) deviennent des cancers authentiques. Mais la vigilance doit être grande et le contrôle sera étendu.